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Pourquoi les poissons du Rhône nagent-ils au fond ?

mercredi 6 février 2008

Parce qu’ils ont mangé trop de polychlorobiphényles pardi !

Les PCB ou encore polychlorobiphényles, désigne une famille de 209 composés organochlorés classés comme polluants organiques persistants (POPS). Produites industriellement depuis 1930, ces molécules ont fait l’objet de multiples utilisations massives jusque dans les années soixante-dix pour la fabrication des transformateurs électriques et comme additifs dans les peintures, les encres et les huiles de coupe. Très peu biodégradables, leur rejet dans l’environnement a entraîné des phénomènes de bio accumulation préoccupants.

Les polychlorobiphényles sont parfois dénommés à tort « pyralènes », du nom commercial de préparations huileuses qui les intègrent dans leur composition.

Depuis la découverte, en 2005 dans le cadre du plan de surveillance de la qualité des aliments, de teneurs élevées en PCB dans des poissons (des brèmes) du Rhône, des analyses approfondies ont été initiées. Elles ont débouché ensuite sur le constat d’une contamination quasiment généralisée de l’ensemble du fleuve sur son parcours en France, poussant les autorités à interdire la consommation des poissons pêchés dans le Rhône.

A l’automne 2006, l’interdiction de consommer des poissons du Rhône ne valait que pour le département du même nom ; en février 2007, l’Ain et l’Isère faisaient de même, suivis par l’Ardèche et la Drôme à la mi-juin. Depuis le mois d’août 2007, cette interdiction de consommer ou de commercialiser des poissons pêchés dans le Rhône vaut également pour les départements du Vaucluse, du Gard et des Bouches-du-Rhône… Au final, la quasi-totalité du parcours du Rhône en France est concernée par cette pollution.

Texte extrait du site univers nature.

Mais au fait le Rhône, son delta, ce ne serait pas la Camargue par hasard ? Et le BRL qui envisage de construire une "artère littorale" pour amener cette eau jusque dans l’Aude.

Question : les polychlorobiphényles se fixent-ils dans les végétaux cultivés ? Le président de BRL, monsieur Alary a-t-il songé à faire réaliser les contrôles sanitaires nécessaires au nom du sacro-saint principe de précaution ?

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